Grève des vacataires Gécamines : “il s’agit d’une mauvaise compréhension, ceux-ci avaient été gérés par un autre entrepreneur qui leur doit huit (8) mois d’arriérés” (Mise au point)

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Au lendemain du soulèvement des enseignants vacataires de la ville de Kolwezi, la sous-traitance qui les emploie n’a pas tardé à réagir, ayant à cœur le souci de recadrer la situation. La condition des Enseignants vacataires de la Gécamines est complexe impliquant plusieurs niveaux.

Pour sa part la société ERBEC qui emploie ces chevaliers de la craie depuis le mois de Novembre 2019, il s’agit d’une mauvaise compréhension de leur situation, car ceux-ci avaient été gérés pendant plusieurs années par un autre entrepreneur qui leur doit jusqu’à ce jour huit (8) mois d’arriérés de salaire. Selon lui, le jeu se déroule désormais entre ce dernier et la Gécamines; plusieurs institutions de l’Etat pourraient déjà avoir été saisies pour décanter ladite situation.

Quant à ERBEC, à l’issue d’une période d’essai de trois (3) mois, ses agents qui sont plus de 300 repartis dans 45 écoles de la ville de Kolwezi et de la cité de Luena, devront déjà signer un contrat avec lui incessamment.

Rappelant que ce n’est pas le premier soulèvement des Enseignants vacataires, le porte-parole de l’entreprise ERBEC reconnaît que c’est bien leur droit de réclamer leur dû après tout le labeur et les sacrifices innombrables qu’ils accomplissent pour la formation de milliers d’élèves, des tous petits de la maternelle aux plus grands de l’école secondaire ; Seulement, a-t-il ajouté, ils ne devraient pas s’acharner sur leur actuel employeur qui du reste ne leur doit que deux (2) mois de salaire avant l’Etat d’Urgence sanitaire décrété par le Chef de l’Etat depuis la mi-mars ; il s’agit respectivement des mois de Février et Mars 2020.

À ce jour, une partie d’entre eux, a déjà perçuleur rémunération pour le mois de Février 2020, c’est notamment ceux de la cité de Luena.

La société ERBEC a persisté dur comme fer que cette situation sera très bientôt régularisée, la situation actuelle de l’Etat d’urgence sanitaire ayant bouleversé bien de choses. Pour corroborer sa réplique, le porte-parole de la société ERBEC a spécifié que chacun est libre de prendre un engagement avec un employeur selon qu’il juge opportun ou non l’emploi qu’on lui offre.

Nonobstant toute la galère qu’ont traversé les Enseignants vacataires avec les changements des sous-traitances pour leur gestion par la Gécamines, la société ERBEC fait tout ce qui est dans son pouvoir pour réunir et assurer les conditions de travail qu’il faut à ses employés.

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Rédaction

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