Kasaï Central :A Luiza, la société civile et l’administrateur ne parlent pas le même langage

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Dans sa correspondance datée du 19 mai dernier, la société civile, cadre de concertation et force vive a manifesté son indignation face aux décisions prises à l’issue du conseil de sécurité, dans laquelle elle n’a pas été associée à la décision de fonctionnement de deux marchés dans la commune rurale de Luiza dans la province du Kasaï Central.

Selon l’esprit de la dite lettre signée par le président terrorial de cette structure citoyenne,Philippe Bernard Mawanga Kabongo,l’ouverture d’un nouveau marché depuis le dimanche 17 mai dernier par le bourgmestre de la commune rurale,Guillaume
Shidimilambo serait le nez de ces discordes entre le nouveau administrateur du territoire et la société civile locale qui
soutien sans relâche le numéro un de la commune.

Une initiative qui n’avait pas été soutenue par une majorité de la population,les commerçants des produits manufactures et les membres des Congrès des Alliés pour l’Action du Congo (CAAC ), qui qualifiaient cette décision “d’une dictature” qu’instaure Me. Shidimilambo sur la commune, c’est que l’Etat de droit n’accepte pas.

Prenant alors la décision de fermer ce nouveau marché appelé Mini-foire, l’AT de
Luiza est devenu une cible de la part de la société civile qui l’accuse d’être instrumentalisé par un groupe des gens ( commerçants) tout en dénonçant avec force la tentative de corruption qu’il serait bénéficiaire de la part de ces derniers.

Signalons que le nouveau marché qui a
fonctionné depuis quatre jours n’a pas pu été ouvert ce mercredi 20 mai 2020 au profit de l’ancien marché.

Par ailleurs, le nouveau marché Mini-foire est un don du financement de la Banque Africaine du Développement (BAD),
dont à en croire les témoins,les travaux de finissage n’ont été exécutés c’est qui est l’une des causes que la population ne voudrait pas son ouverture prématurée.

D’autres sources précisent que les enquêtes sur l’utilisation des fonds sont envisagées malgré l’interposition de la société civile locale.

Jean Adonis Mupambani

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