Les contentieux électoraux ne cessent de faire grand bruit dans l’environnement congolais. Le député national Banga Mukose Dieudonné se dit “victime de faits répréhensibles par les lois de notre pays qui ont été commis par le juge bien identifié”. Pour lui, il s’agit du juge Funga Molima Evariste Prince qui se serait constitué en bourreau pour contrecarrer son ascension à la chambre basse du parlement.
Élu, validé légalement et invalidé illégalement
En décembre 2018, la RDC a organisé pour la 3e fois de l’histoire de la 3e République, les élections législatives. A l’issue desquelles “J’ai été élu Député National de la ville de Lubumbashi sur la liste AAB” affirme Dieudonné Banga. Néanmoins “invalidé par erreur puis revalidé et confirmé définitivement par l’arrêt sous R.Const. 1120/ DN de la Cour constitutionnelle” indique-t-il dans une plainte adressée au Procureur Général de près la Cour de Cessation dont nous avions reçu la copie.
A ce niveau, Banga Mukose s’apprêtait à aller exercer ses fonctions de député. Mais l’affaire était loin de tirer son épilogue malgré que, selon le député, aucune procédure publique en appel ou en rectification n’était en cours et que les traitements de contentieux étaient clôturés. Dieudonné Banga a surpris de manière inattendue que son “nom a été barré au stylo, sans aucune procédure sur la liste définitive portée par l’arrêt sous R.Const 1168/ DN et remplacé illégalement par celui de Lumbu Ngoy Yannick de la liste ATIC, altérant la vérité” sindigne-t-il.
Est-ce une campagne de nuisance ou éclatement de la vérité ?
La RDC sous l’ère Félix Tshisekedi est proclamée nation où règne l’État de droit. En revanche, d’après Banga Mukose a dénoncé dans sa plainte l’intention du juge à chercher à tout prix à le nuire. Mais pourquoi? Le député explique que “l’arrêt portant proclamation de la liste définitive était déjà prêt et mon nom y était bel et bien repris pour être prononcé le même jour que le 178 autres, soit le 3/07/2019” insiste-t-il. Que s’est-il passé par la suite maintenant ? Avec consternation, le député de Lubumbashi poursuit “le prononcé était renvoyé au lendemain en matinée par la bouche de Monsieur Funga Molima Evariste Prince, président de la Chambre Unique ;ce n’était qu’un moyen pour trouver de stratégies à matérialiser son coup… Me rendant ipso facto la seule victime”
Réclamant d’être remis dans ses droits les plus légitimes, Banga Mukose Dieudonné accuse le juge Funga Molima “d’infraction de faux en écriture” et conclue en demandant au Procureur Général d’appliquer les textes puisque “la justice élève une Nation”
Rédaction
