À Beni, la crise sécuritaire caractérisée par la tuerie en répétition des paisibles citoyens, actes signés par les rebelles Ougandais ADF, continue à virevolter l’attention de plus d’un Congolais.
Pour le député provincial Saidi Balikwisha, la situation de Beni est inquiétante et pareil cas est sans précédent dans l’histoire politique de la république démocratique du Congo.
Cependant, dans une lettre adressée mercredi 11 décembre à Félix Tshisekedi, cet élu du territoire de Beni appelle le président de la république à la reconnaissance de la région de Beni comme une zone “sinistrée”.
“À cet effet, à vous plaira, Excellence Monsieur le président de la république de bien vouloir reconnaître le territoire de Beni et Beni ville comme un espace sinistré et par ricochet, accorder le bénéfice de la zone franche pour favoriser les avantages fiscaux et parafiscaux à l’importation des produits agricoles, les médicaments essentiels ,les fournitures scolaires, les matériels informatiques et de construction dans cette zone” a-t-on lu dans la lettre parvenue à la rédaction de alaunerdc.com
Il y a près d’un mois, les violences sanglantes ont repris dans cette région en proie de l’insécurité depuis des décennies.
Les rebelles Présumés ADF ont tué à l’espace d’un mois d’un mois plus de 150 personnes dans plusieurs agglomérations de la région.
Pendant ce temps, les opérations de traque entamées par les forces loyalistes FARDC se poursuivent dans la zone pour mettre fin à ces tragédies.
Des manifestations contre la Monusco ont surgi à Beni comme dans d’autres grandes villes du pays pour dénoncer “l’inaction” de cette mission onusienne.
Rédaction
