Covid-19 : “Plusieurs Etats ont déjà libéré un nombre de prisonniers afin de leur sauver la vie. Pourquoi cette pratique ne devrait-elle pas concerner les journalistes dans votre pays ?” UPF au Président de la République

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Au nom de l’Union Internationale de la Presse Francophone, je me permets d’attirer votre attention sur deux problèmes d’une extrême gravité que vivent un grand nombre de médias aujourd’hui.

A ce jour, plusieurs journalistes se trouvent emprisonnés et/ou en attente de jugement. Inconcevable en soi, cette réalité est d’autant plus grave qu’elle a lieu dans un contexte sanitaire alarmant vu la propagation du coronavirus. Plusieurs Etats ont déjà libéré un nombre de prisonniers afin de leur sauver la vie. Pourquoi cette pratique ne devrait-elle pas concerner les journalistes dans votre pays, dont le seul délit est d’avoir exercé librement et honnêtement leur métier ?

Votre position claire sur le sujet qui aiderait à résoudre ce problème grave serait fortement apprécié dans le monde entier.

Par ailleurs, les conséquences humaines et économiques de la pandémie du Covid-19 entrainent en effet pour beaucoup de médias -et singulièrement pour la presse écrite – réduction de la pagination voire cessation de parution, et diminution drastique des recettes publicitaires. Ajouté à ces difficultés, les ventes se sont considérablement réduites pour les journaux qui continuent à paraître, lorsque des mesures ont été prises pour restreindre la circulation des personnes.

Cette crise profonde risque de voir purement et simplement disparaitre certains supports.
Or, les médias sont un élément essentiel du développement économique et humain. Ils ont aussi montré leur caractère irremplaçable de support d’information au moment où vous avez engagé les mesures de précaution nécessaires face à cette pandémie. Ils sont irremplaçables dans une société en développement.

C’est pourquoi, connaissant votre attachement à leur développement, je me permets de solliciter de votre gouvernement une aide complémentaire substantielle leur permettant de faire face à cette épreuve.

Je reste à votre disposition pour toute rencontre ou contact que vous souhaiteriez, et certain de pouvoir compter sur votre soutien, je vous prie de croire, Excellence Monsieur le Président, à l’expression de ma très haute considération.

Madiambal Diagne
Président international

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