Dans une interview exclusive accordée ce samedi 14 décembre 2019 à alaunerdc.com Copernic Kabeya Kanda, membre du mouvement citoyen Lutte pour le Changement,(LUCHA), section de Mbujimayi a réagit au discours du président de la République Félix Tshisekedi devant le parlement réuni en congrès en indiquant que le peuple a besoin du réalisme non d’un long discours plein des promesses.
ALAUNERDC.COM : Quelle lecture faite vous sur le discours du chef de l’État sur l’état de la nation ?
Copernic Kabeya : D’entré de jeu, nous disons que le peuple a besoin du réalisme plutôt d’un long discours plein des promesses.
D’abord, notre constitution dans son article 77, donne au président de la République un devoir dans le cadre de la redevabilité d’expliquer aux congolais (citoyens) tout ce qu’il fait, ses difficultés, ses réalisations afin que chaque citoyen se sente concerné dans la gestion de la chose publique.
Il s’agit d’un exercice démocratique qui permet à la population de savoir les difficultés,les réalisations de celui qui conduit sa destiné et les perspectives d’avenir pour sa nation.
Hier, le président Tshisekedi a dans son adresse devant la nation accompli son devoir constitutionnel.
ALAUNERDC.COM : Pensez-vous qu’il a touché toutes les questions vivement attendues ?
Copernic Kabeya : Certes, Tshisekedi a presque tout expliquer la situation auquelle il fait face.
Dans un contexte où le pays traverse une situation précaire, il faut faire revivre l’espoir d’un Congo nouveau. C’est ce qu’il a fait je crois.
ALAUNERDC.COM : Êtes-vous satisfait de cette adresse ?
Copernic Kabeya : Pour l’instant la reste un discours. Personnellement, je suis satisfait du faite que c’est un devoir constitutionnel que tout gestionnaire public doit rendre compte aux dirigés.
Félix Tshisekedi est un homme politique qui est notamment passé par une école de marketing (à en croire son CV déposé à la commission électorale). Après ce discours nous lui renouvellons notre présomption positive.
ALAUNERDC.COM : Un mot aux congolais
Copernic Kabeya : Nous ne devons perdre de vue sur notre responsabilité citoyenne.
Il faut accompagner les réformes urgentes, notamment la réforme de la justice et le pousser à activer le mécanisme du combat, tant vanté, contre la corruption.
Rédaction
