A Kasindi, une cité située à l’extrême Est du territoire de Beni à la frontière Congolo-Ougandaise les marchandises ne font pas l’objet d’une vérification documentaire et d’une analyse physique, le calcul des droits effectués par les déclarants n’est pas exacte. cette allure de travail pousse les forces vives du groupement Basongora de pointer du doigt accusateur les agents de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), d’entretenir la fraude massive et dénoncent la sous-évaluation des marchandises.
Sans pour autant y aller par quatre chemins la fraude douanière qui se vit à KASINDI, prive le trésor public d’une importante partie de ses moyens indispensables au financement du développement économique et d’autres secteurs clés du pays. Tout mouvement d’importation, d’exportation et de transit des marchandises ne répond pas à un certain nombre de formalités douanières relativement aux exigences de la législation en la matière. La vérification des marchandises se fait sans aucune moralité et intégrité professionnelle.
La brigade de recherches ne constitue plus la plaque tournante de la douane, pourtant elle devrait jouer le rôle prépondérant dans la mobilisation de recettes douanières. Au niveau de l’entrepôt situé dans le carré douanier, l’incohérence entre l’énonciation de la déclaration et les informations fournies par les documents disponibles dans la procédure de dedouanement des marchandises ne respectent pas, les modalités administratives réglementaires et juridiques.
Il convient de noter que, le poste frontalier de KASINDI est un milieu où se déroule les activités économiques et les échanges des produits de première nécessité entre l’Est de la RDC et le monde extérieur cependant, les tracasseries administratives sont toujours au grand rendez-vous. Apart les quatre services autorisés dont-il s’agit de; La direction générale des douanes et accises DGDA, L’Office Congolais de Contrôle OCC,le Programme national de l’hygiène aux frontières PNH et la Police de Frontière. Plusieurs autres services étatiques, de l’armée ainsi que de la Police Nationale Congolaise fonctionnement illicitement avec l’appui d’une légion de tenants de la parcelle du pouvoir sous l’œil impuissant des autorités compétentes bafouant tout de même le désir le plus profond du chef de l’Etat Congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de voir la fin de la fraude sous toute ses formes sur le territoire national.
Paul Zaidi
