L’avènement du président Tshisekedi à la magistrature suprême a poussé le Raïs JKK dans son sens de génie à proposer une nouvelle voie de sortie quant à la gestion du pays vu que le parti présidentiel n’était pas majoritaire à l’assemblée nationale : la coalition.
Fort de sa représentation à plus de 70% des députés à l’Assemblée Nationale, le FCC a tendu sa main au CACH minoritaire pour l’intérêt de la population.
L’issue de cette bonne foi du FCC est la publication d’un gouvernement où le Front majoritaire a cédé à son partenaire des postes ministériels juteux pour une fois de plus l’intérêt communautaire au nom du respect des closes de la coalition.
Au fil du temps, des déviations de part et d’autre, mais surtout plus côté CACH, sont remarquables.
Déviations retardant la bonne marche des institutions.
L’une de plus remarquables restent les deux récentes déviations où les sympathisants de l’UDPS se sont distingués par le viol de l’espace du temple de la démocratie : le palais du peuple.
Ainsi, la coalition, pour moi, semble une notion soit mal comprise, soit incomprise soit nouvelle. Lorsque la coalition montre ses limites, allons simplement vers une cohabitation chacun restera dans son champ d’action.
Actuellement, comme je l’ai souligné il y a quelques jours du haut de la tribune à l’assemblée, il existe une crise entre l’exécutif et le peuple.
La proposition du projet de lois Minaku-Sakata est une affaire républicaine. S’il faut qu’elles soient retirées, cela se fera en plénière.
Cela ne nécessite pas un soulèvement tel que ça se passe maintenant alors que les deux députés sont de la coalition.
Aux leaders de chaque plateforme politique d’éduquer leurs bases en leur montrant l’importance et les avantages de la coalition.
Sinon, il est temps de passer à la cohabitation…
Honorable Nanou Memba Ebenga, Député national Élu de Kipushi
