Plusieurs villes des provinces issues du grand Katanga notamment Lubumbashi, Kasumbalesa, et Kolwezi connaissent depuis un temps des cas répétés d’insécurité où des hommes armés s’attaquent aux habitations pour cambrioler et on enregistre même des cas d’assassinats et des viols. Le récent cas est celui survenu à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, la nuit du dimanche au lundi où plus de 36 maisons étaient cambriolées, 6 personnes tuées et des blessés enregistrés. Dans un point de presse tenu à Lubumbashi, le député national Patient Malandji, élu de Kolwezi et membre de la commission sécuritaire à la chambre basse du parlement où il est président de la sous-commission sécurité intérieure a farouchement condamné cette énième attaque armée.
Après une visite de solidarité dans quartiers visités, le député national Patient Malandji accompagné de son collègue Cédrick Tshizainga, ayant récolté les inquiétudes de la population promet dès ce mardi de saisir les autorités politiques et policières de la province et fera rapport à la commission de l’assemblée nationale pour que des décisions soient prises à tous les niveaux.
La permutation des agents de l’ordre reste la meilleure des solutions
Pour cet élu national, la permutation des agents de l’ordre doit se poursuivre : « Nous encourageons l’opération des permutations des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et ceux de la Police Nationale Congolaise et demandons que cela se fasse dans un temps record car nous constatons que ces éléments se sont familiarisés avec la population. Il faut qu’on amène les nouveaux éléments. Nous osons croire qu’il y aura une forte diminution de la criminalité. » a martelé le député Patient Malandji.
Il faudrait dénoncer tous les cas suspects
La police n’étant pas omniprésente, la participation de la population demeure très nécessaire « Nous ne cesserons de le rappeler, les criminels vivent dans nos quartiers, c’est à nous, population que revient la responsabilité de dénoncer à la police, toutes les personnes suspectées d’être des criminelles, car la nuit, nous sommes les premières victimes. Et une fois de plu je compatis avec les familles éplorées. » a conclu le député national Patient Malandji d’un air triste.
Marcel Kazanga